Friday, January 28, 2011

HAITI CULTURE

HAITI CULTURE
HAITI CULTURELA PEINTURE HAITIENNE
Parmi divers éléments de la culture haïtienne, la peinture est certainement le mieux connu à l'étranger, mais connu seulement depuis la deuxième guerre mondiale.
L'histoire de cet art commence en 1943 avec l'arrivée de Dewitt Peters, un Américain de quarante et un ans, mobilisé comme professeur d'anglais au Lycée d'Etat de Port-au-Prince. Peintre et fils de peintre, il rencontre plusieurs jeunes peintres haïtiens et décide, avec eux, de fonder un "Centre d'art" à Port-au-Prince destiné à enseigner et à répandre l'art pictural en Haïti.
Les premières peintures furent exposées, pour la première fois, lors de l'inauguration officielle du centre par le président Elie Lescot, le 14 mai 1944.
La plupart des peintres de renom d'Haïti ont parfait leur talent au centre et, par la suite, ont diversifié les styles et les thèmes pour aboutir à la formation d'écoles distinctes et rivales :
"Ecole du Nord" ou du Cap-Haïtien
marquée par la personnalité de Philomé Obin. Peinture pointilleuse racontant la vie quotidienne ou les grandes heures de l'histoire d'Haïti.
"Ecole des peintres du Sud-Ouest"
avec Préfète Duffaut comme chef de file. Des thèmes pris de la vie paysanne, du vaudou.
"Le mouvement Saint-Soleil"
fondé en 1972 par Maud Robart et le peintre Ti Ga, incitant les paysans à peindre, comme il leur plaît.
Les toiles naïves haïtiennes ont fasciné le monde de l'art et les intellectuels, en particulier André Malraux.
La peinture haïtienne est un art populaire. Les artistes sont, généralement, des artisans ou des paysans. Leur peinture naïve traduit les préoccupations de la vie quotidienne, les beautés de la HAITI CULTUREnature et l'imagerie du vaudou.
La peinture a toujours été une forme d'expression traditionnelle en Haïti comme en témoignent les décorations murales et les illustrations d'inspiration religieuse dont certaines remontent au XVIIIe siècle. Alors que les familles de colons riches importaient des tableaux d'Europe ou faisaient venir des peintres occidentaux sur place, d'autres envoyaient leurs esclaves libres en France pour y apprendre la peinture et exploiter leur talent. C'est notamment le cas du portraitiste de Léogâne, Luc.

La première Académie de peinture haïtienne est créée au Cap-Haïtien par le roi Christophe peu après l'indépendance (1804). En 1816, Pétion ouvre une école d'Art à Port-au-Prince où viennent enseigner des peintres français. Entre 1830 et 1860, les sujets historiques liés à l'esclavage, et religieux, notamment autour du culte vaudou, constituent alors les principaux thèmes des artistes, dont la production est encore masquée par l'activité des copistes.

Les naïfs haïtiens
Après la Seconde Guerre mondiale, le peintre et professeur américain Peters Dewitt crée en 1944 une école d'art et de peinture à Port-au-Prince. Son enseignement reste dans un premier temps académique et influencé par les courants occidentaux ou américains. Impressionné par le syle naïf des peintres des rues, Dewitt décide d'accueillir, en complément de ses étudiants traditionnels, des autodidactes à qui il fournit le matériel qui leur permettra d'exprimer leur talent. Une première vague de ces artistes commence à connaître une certaine notoriété, comme Hector Hyppolite, Rigaud Benoit, Castera Bazile, Wilson Bigaud ou Saint Brice. C'est le début du mouvement des « naïfs haïtiens ».

Lors de ses voyages en Haïti, en 1943 puis en 1945, le poète français André Breton se prend d'admiration pour ces ½uvres, qu'il associe à sa démarche surréaliste. Il publie alors un texte consacré à Hyppolite, qui attire l'attention des intellectuels français sur la peinture haïtienne. D'autres écrivains, comme Jean-Paul Sartre, visitant l'île en 1949, ou André Malraux, amplifient le mouvement. « Un peuple d'artiste habite Haïti » écrit alors Malraux, soulignant que sur l'île, tout est sujet à transcription picturale : le marché, le mariage, la pêche et la religion, syncrétique comme à Cuba et au Brésil.

Dans les années 1950, la peinture haïtienne évolue et se diversifie, s'ouvrant à différentes formes d'expression, mais privilégiant toujours les couleurs et le trait. Plusieurs ateliers voient le jour dans différentes parties du territoire. L'art naïf haïtien se répand alors dans le monde: le Museum of Modern Art de New York se porte acquéreur de toiles des artistes les plus en vogue tandis que Time Magazine reproduit des fresques haïtienne dans ses éditions.

Le terme de « naïfs » décrit alors un style figuratif où dominent les couleurs en aplat et les sujets populaires (scènes de rue, marchés animés, combats d'animaux, etc.). Il s'applique moins à la technique des artistes qui maîtrisent totalement leur art. Dans les années 1960, les acheteurs s'arrachent les ½uvres des naïfs haïtiens qui deviennent des articles recherchés sur le marché de l'art. Ce brutal intérêt commercial, qui provoque l'émergence d'une véritable industrie artisanale de peintures naïves, amènera des artistes comme la communauté de Saint Soleil à revenir aux sources en plaçant la culture vaudou au c½ur de leur démarche.

 HAITI CULTUREPeinture vaudou HAITI CULTURE
Le culte vaudou apparaît très tôt dans la peinture haïtienne. Les deux figures les plus marquantes et les plus symboliques sont Hector Hippolyte et Saint Brice, dont la démarche artistique a été saluée par André Breton pour le premier, et par André Malraux pour le second.

Au début des années 1970, Maud Robard et Jean-Claude Garoute (qui sera connu comme peintre sous le nom de Tiga) créent un centre d'art destiné à accueillir les artistes autour du thème du mystère vaudou. Ils l'installent d'abord dans le quartier de Nénettes, à Pétionville, dans la banlieue de Port-au-Prince. L'expérience n'est pas concluante, mais les deux intellectuels s'accrochent à leur projet. Ils déménagent en 1973 à Soisson-la Montagne, à une cinquantaine de kilomètres de Port-au-Prince. Ils rencontrent sur place des maçons, des cuisinières, des jardiniers et des paysans auxquels ils prêtent un local, des pinceaux et des toiles. La peinture de ces « résidents » va s'orienter vers le thème du vaudou. Leur groupe sera considéré comme une école, baptisée « Saint Soleil ». En 1975, Malraux visite cette communauté et lui donne une aura mystique dans son essai L'Intemporel
En 1978, la communauté Saint Soleil se sépare mais les peintres les plus impliqués et les plus talentueux veulent continuer à peindre : Louisiane Saint Fleurant, Denis Smith, Dieuseul Paul, Levoy Exil et Prospère Pierre Louis, les « historiques de Saint Soleil » créent un groupe informel qui prend le nom des « Cinq soleils ». Ces artistes vont essaimer et beaucoup de peintres vont se reconnaître dans leur démarche : ainsi des artistes comme Payas ou Stevenson Magloire (le fils de Louisiane Saint Fleurant, qui mourra assassiné) se font connaître jusqu'en Europe et aux États-Unis.

Longtemps, on a trouvé des toiles de ces artistes dans les magasins les plus improbables y compris les boutiques pour touristes, dans lesquelles elles côtoyaient la peinture naïve. Aujourd'hui, un marché s'est organisé autour de la peinture vaudou, et les toiles de ses représentants sont vendues, souvent très cher, dans les galeries américaines et françaises.

Ecrit: JAMESWOOD MERVILIERHAITI CULTURE

Biographie de Papa Doc dit «François Duvalier»

Biographie de Papa Doc dit «François Duvalier

Biographie de Papa Doc dit «François DuvalierBiographie de Papa Doc dit «François Duvalier»

Venant  d'une famille d'origine Martiniquaise François Duvalier, surnommé « Papa Doc », né à Port-au-Prince le 14 avril 1907, il suit sa scolarité au Lycée Pétion où il obtient son diplôme de fin d'études secondaires en 1928. Il s'inscrit ensuite à l'École de médecine de Port-au-Prince, puis commence à pratiquer dans les régions rurales. Il s'attire alors la faveur des populations pour son aide à la lutte contre le typhus, le pian et d'autres maladies de l'extrême pauvreté. Il y gagnera aussi son surnom de « Papa Doc ». En 1939, il épouse à Pétion ville Simone Ovide, une infirmière que l'on appellera plus tard Manman Simone, avec laquelle il aura trois filles, Marie-Denise, Nicole et Simone, et un fils, Jean-Claude. Fut président d'Haïti de 1957 à 1964 puis dictateur (« Président à vie ») de 1964 à sa mort en 1971. Son règne fut marqué par la corruption et l'utilisation de milices privées, les tontons macoutes. Mort dans la même ville le 21 avril 1971, Duvalier fréquente à cette époque l'ethnologue, Lorimer Denis, spécialiste du culte vaudou et militant de la cause noire. Il partage ses idées, qu'il développe dans les articles qu'il écrit pour des revues nationalistes comme Les Griots. Il y défend notamment l'idée que la lutte des classes, en Haïti, s'illustre par l'opposition entre les Noirs et les Mulâtres, et que les premiers sont appelés à diriger le pays au détriment des seconds.
Pour consolider son pouvoir que fait-il ?
Biographie de Papa Doc dit «François Duvalier
Le drapeau conçu par François Duvalier.
Dix mois après son accession au pouvoir, en juillet 1958, François Duvalier doit affronter une tentative de coup d'État. Il réagit en instaurant l'état de siège et en exigeant du Parlement l'autorisation de gouverner par décrets (31 juillet 1958). Il écarte de l'armée les officiers qui ne lui sont pas fidèles, interdit les partis d'opposition et mène une politique de répression. Avec l'aide du chef de la police Clément Barbot, il organise la milice des Volontaires de la Sécurité Nationale, plus connue sous le nom de ses membres, les Tontons macoutes. Ce groupe paramilitaire de 5 000 à 10 000 membres, inspiré des chemises noires de l'Italie fasciste, ne touche aucun salaire, mais vit de l'extorsion et du crime organisé[].
En 1959, alors qu'il est soigné à l'hôpital pour une crise cardiaque, un commando tente de débarquer sur l'île. Le chef de la police secrète, Barbot, fait alors appel à la marine américaine pour empêcher l'opération. Sitôt rétabli, Duvalier fait emprisonner Barbot, qu'il soupçonne de vouloir prendre le pouvoir, et l'accuse de complot contre l'État. Barbot sera finalement assassiné par les Tontons macoutes en 1963 avec ses deux frères et d'autres compagnons.
En quelques années, Duvalier devra faire face à une dizaine d'attentats, de tentatives de renversement et d'invasions. Il en tire parti à chaque fois pour renforcer son image de défenseur de la patrie, éliminer ses adversaires et durcir son pouvoir personnel. Il asservit l'armée, entretient la corruption, supprime les libertés civiles et institutionnalise la terreur : massacres, exécutions sommaires, pillages et viols deviennent le quotidien du pays[].
S'appuyant sur le climat de guerre froide et sur le cas de la révolution cubaine, il n'hésite pas à exploiter la peur du communisme pour justifier la répression et obtenir le soutien des États-Unis. Le 25 juin 1960, il prononce à Jacmel un discours qui met en relation l'orientation politique de son régime et l'aide américaine[].
En avril 1961, deux ans avant la fin de son mandat, il réécrit la Constitution et organise une élection présidentielle à candidat unique. Il obtient 1,32 million de voix, et aucun vote contre. Réélu pour un autre mandat de six ans, il prononce la dissolution du Parlement. En réaction à l'opposition de l'église catholique, il expulse plusieurs prêtres, l'archevêque de Port-au-Prince, Mgr Poirier, et deux évêques, ce qui lui vaut son excommunication en 1961. Trois ans plus tard, il expulse les jésuites.
Pour échapper à toute incertitude électorale, Duvalier se proclame président à vie en juin 1964. Libre de toute opposition, ses adversaires ayant été éliminés ou exilés à l'étranger, il modifie les couleurs du drapeau haïtien, qui devient noir et rouge au lieu de bleu et rouge, impose l'affichage de son portrait dans les rues, les bâtiments publics et les établissements scolaires[]. L'exil des cadres politiques, administratifs et techniques, le détournement des ressources de l'économie haïtienne mène le pays à la faillite, le PIB chutant de 40 % entre 1960 et 1970[.] 
En 1966, Duvalier reprend contact avec le Vatican et obtient le pouvoir de nommer la hiérarchie catholique haïtienne. Perpétuant un nationalisme noir, il réussit ainsi à renforcer son emprise sur l'île par le contrôle des institutions religieuses.
Parallèlement, il ranime les traditions du vaudou, les utilisant pour consolider son pouvoir : il prétendait être lui-même un hougan et a délibérément modelé son image sur celle du Baron Samedi pour se rendre encore plus imposant. Il portait souvent des lunettes de soleil et parlait avec un fort ton nasal associé au Lwa. À la mort de John Fitzgerald Kennedy, il déclara que l'assassinat était la conséquence d'un sort qu'il lui avait jeté.
En 1970, atteint par la maladie, il fait modifier la Constitution afin de pouvoir désigner comme successeur son fils de 19 ans, Jean-Claude Duvalier. Cette modification constitutionnelle est validée par le référendum de 1971 à Haïti.
Il meurt quelques mois plus tard, le 21 avril 1971, après 13 ans et demi de pouvoir absolu. Jean-Claude Duvalier, qui sera surnommé « Bébé doc », lui succède dès le lendemain.
Quinze ans après sa mort, en 1986, quand tombe le régime des Duvalier, le tombeau de François Duvalier est saccagé par des manifestants qui déterrent son corps pour le battre rituellement.
 
Après sa mort, comment ça ira pour son fils Jean-Claude Biographie de Papa Doc dit «François DuvalierDuvalier ?  
  Biographie de Papa Doc dit «François Duvalier
À 19 ans, il devenait ainsi le plus jeune chef d'État au monde. Sa dictature fut marquée dans les premières années par une volonté de détente et d'apaisement, « Baby Doc » dit «Jean Claude Duvalier» donnant quelques gages de bonne volonté démocratique. Il rétablit les relations du pays avec les États-Unis et la République dominicaine et son mandat vit la reprise de l'aide internationale à destination d'Haïti.

Mais dès la fin des années 1970, il revint à des méthodes de gouvernement plus répressives, et bâillonna à nouveau la presse. Le 27 mai 1980, il se maria avec Michèle Bennett, une jeune mulâtresse de la haute bourgeoisie haïtienne, qui lui donnera deux enfants. En 1985, sous les pressions de la communauté internationale, via la Constitution adoptée en cette même année au moyen d'un référendum, il institua le poste de Premier ministre

En février 1986, sa politique et les difficultés économiques du pays le forcèrent à prendre la fuite face à une insurrection populaire. À bord d'un avion de l'US Air Force, il quitta l'île pour s'établir en France sans avoir jamais obtenu officiellement l'asile politique. Il s'exila avec une fortune évaluée à 900 millions de dollars extraite des caisses de l'État haïtien, soit une somme alors supérieure à la dette externe du pays. Malgré les demandes répétées, il ne fut jamais livré à la justice de son pays. La famille Duvalier avait pourtant détourné à son profit 80 % de l'aide économique versée à Haïti, mais constituait en ce temps une précieuse alliée pour ses amis occidentaux dans la lutte contre le « péril communiste ».

En 2004, il a annoncé son intention de rentrer en Haïti et de s'y présenter à l'élection présidentielle, annonce qui est restée sans suite.

Le 16 janvier 2011, il embarque à bord d'un avion d'Air France et rentre à Haïti après 25 ans d'exil, en compagnie de sa compagne française Véronique Roy. Il atterrit le lendemain à Port-au-Prince et déclare aux journalistes qu'il revient « pour aider le peuple haïtien ». Il a été auditionné, puis remis en liberté le 18 janvier, soit deux jours après son retour dans la capitale.

________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________
Biographie de Papa Doc dit «François Duvalier 
Estimé Jorès

Les nouvelles menaces de Ben Laden contre la France

La télévision Al-Jazeera affirme avoir reçu ce mardi un message audio d'Oussama ben Laden,. Le chef d'Al-Qaïda s'adresse directement "au peuple français" et justifie la prise d'otages du Sahel par la politique du gouvernement. Une information confirmée ce soir par qui affirme que les services secrest français ont.
 authentifié le message.
Les autorités attendaient depuis plusieurs semaines les exigences d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique qui revendique l'enlèvement le 16 septembre dernier de cinq Français, un Togolais et un Malgache, travaillant pour Areva. Ils seraient actuellement retenus en otage dans les collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de l'Algérie.

"Tout comme vous tuez, vous êtes tués"
La télévision Al-Jazeera affirme avoir reçu un message audio enregistré par Oussama ben Laden, lui-même. Le chef d'Al-Qaïda endosse la responsabilité de cette prise d'otages et la justifie par le comportement de l'Etat Français. Deux choses sont reprochées. Premièrement, la présence de la France en Afghanistan. "Le seul moyen de préserver votre sécurité est de vous retirer de la guerre de (l'ancien président américain George) Bush en Afghanistan", déclare le terroriste international qui précise : "Tout comme vous tuez, vous êtes tués. Tout comme vous prenez des prisonniers, vous êtes pris en otages. Comme vous menacez notre sécurité, nous menaçons votre sécurité". Oussama ben Laden critique également la politique intérieure française et notamment la loi sur l'interdiction du voile, indiquant que les musulmans étaient "en droit" de riposter par la violence à ce texte
 
Ecrit; JAMESWOOD